Mes aventures immobilières à Dreux

Encore un dessin à moi ! La preuve que ça existe, tenez : clic
(et cette fois, j'ai bien mis la cicatrice du bon côté !)

Comme raconté au coin d'une ligne ici, le Foyer de Jeunes Travailleurs de Dreux m'a trouvé une place dans un appartement en colocation. En fait, je me suis retrouvée seule (une des colocs n'est là qu'en fin de semaine, et l'autre était à la Réunion) pendant une dizaine de jours, le paradis ! Je savais bien que ça ne durerait pas, mais bon... Et comme je l'ai noté dans le petit bloc qui m'accompagne maintenant partout, ça m'a permis de m'accoutumer à Dreux dans des conditions optimales.

Bon, évidemment, coloc 2 (E.) a fini par rentrer de la Réunion, l'appartement est repassé sous sa dominance (elle y est depuis plus de trois ans ; en plus, elle avait été absente plusieurs mois et je crois qu'elle était impatiente de réinstaller les choses selon ses habitudes). Je me suis repliée dans ma chambre - en présence d'inconnus, je m'écarte pendant un temps d'observation - et j'ai décidé d'attendre un peu. Elle a très vite perçu que je me sentais un peu à l'écart et c'est elle que ça mettait le plus mal à l'aise ! (moi, j'ai un côté fataliste... et puis ce n'était que pour 3 mois...)

Alors quand le coordinateur des chambres de la résidence (JF) est venu annoncer qu'une studette était disponible, j'ai sauté dessus. J'emménage demain !

Je passe d'un appart sympa et coloré (l'autre coloc, S., est apprentie décoratrice), indépendant de la résidence, à une studette toute nue - je n'ai que les meubles de base, une kitchenette avec frigo et plaques et une petite salle de bain-toilettes - mais où je pourrai édicter mes propres règles. Je sais déjà que je préférerai ça à l'appart à trois...

En réfléchissant à tout ça plus en profondeur, il y a un truc qui m'agace. La colocation, c'est très à la mode, c'est sympa, moins cher, convivial... C'est bien gentil tout ça mais quand on est fait pour vivre seul(e) (je sais de quoi je parle, j'ai cinq frères et sœurs... Si j'étais faite pour la colocation, je le saurais !), on se sent étrangement à l'écart ! Déjà que tous mes problèmes médicaux et autres m'écartent du vulgum pecus, je suis loin d'être ravie...

Mais j'ai ma studette perso !