Aventures quotidiennes

Plus d'excuse pour "oublier" de faire un point qui traîne...

Je n'ai plus d'appart ! Le propriétaire l'a finalement vendu à quelqu'un d'autre, qui ne veut pas de locataire. Avant qu'on me donne le mail de Julien Courbet, je signale qu'aucun bail n'avait été signé... Il y avait juste un accord verbal avec l'agence. Oui, je sais, pas malin.
Me voilà donc le bec dans l'eau. En même temps, je vais reprendre des études, donc je ne serai probablement plus à Cahrtres à partir de la rentrée. J'aurais de toutes façons dû chercher un logement. 0 partout, balle au centre.

La nouvelle du jour, c'est tout frais : ma mère a, elle, élu sa prochaine maison ! Après mûre réflexion (la première visite date d'un peu plus de deux semaines), le lieu définitif est choisi. C'est un appartement en tout points idéal :
- Centre-ville de Chartres, quartier résidentiel, à 5 minutes du quartier commerçant
- Grand, bien agencé, grande cuisine, traversant est-ouest donc deux longs balcons, vue sur la Cathédrale !
- Entièrement à refaire (la déco date de la construction, 1975) donc prix facilement négociable (et négocié sans résistance de la part des acheteurs...) et possibilité de repartir de zéro
Ma mère va mercredi à l'agence et à la banque pour rendre ça officiel.
Pour la petite histoire, l'agent intérim qui a trouvé l'appart a été la deuxième personne à visiter la maison... Mais elle n'avait pas le budget. Cependant, c'est grâce à cela que nous l'avons connue !

Vous connaissez peut-être Icanhascheezburger, un site humoristique où on trouve des photos de chats (majoritairement) commentées de façon décalée et irrévérencieuse. Le site a fait des petits, dont une version "people" obéissant aux même critères, mais de façon généralement très peau de vache.

Je suis tombée sur ceci et je ne résiste pas à vous en faire profiter :

"Oui, je vais sans la moindre honte exploiter la mort précoce de mon fils jusqu'à plus soif. Question suivante."

Pas la forme. Stressée, envie de rien (sauf dormir).

L'appart de ma mère, mon appart, le déménagement, le bric à brac, le permis, la santé, la vie sociale, le boulot, mon futur, mes capacités... Et ce blog qui me cause plus de soucis qu'il ne m'apporte de plaisir...

209 messages, 113 commentaires ! Je vais peut-être craquer avant les deux ans, Internet ne perdra rien si je ferme ce blog... Et j'y gagnerai en stress. Je recommencerai à tenir mon journal : j'y écris ce que je veux, il se fiche que je l'abandonne pendant un mois et je suis sûre que mon lectorat me comprend. Pour ma soeur, je lui passerai des coups de fil ! Enfin je dis ça je dis rien... Pour ce que ça a l'air de vous intéresser...

Même les livres que je lis s'en mêlent. Quand même Boulet vous déçoit, que vous reste-t-il ?

J'ai envie de vacances. Mais pas de rester toute seule chez moi ou chez ma mère, ni de squatter les vacances des frères et soeurs. Partir... Me vider la tête...

Pourquoi est-ce que je déprime toujours après la visite chez la psy ?

Une aventure digne du blog d'a n g e l...

Ce matin, avec le beau temps, j'ai mis ma robe préférée, longue, crème, coton épais, la preuve - rare - que Carrefour peut vendre de beaux vêtements (si seulement ça leur arrivait plus souvent). Rendez-vous avec un médecin dont je ne nommerai pas la spécialité, pour des saignements mal placés. Après ça, histoire de me changer les idées, je passe dans une mercerie sur mon chemin. Lieu bien commun pour le Drame : alors que je ressors, une vendeuse me glisse que j'ai "taché mon derrière".

Aaargh.

Confuse, je sors en plaquant mon sac derrière mon dos, me félicitant d'avoir un sac à bandoulière réglable et songeant fortement à appeler ma mère au secours (le seul rendez-vous me restant dans la journée étant ma leçon de conduite à 16 heures). Courage, me dis-je, c'est rattrapable, mon compte en banque me le permet. Je vais donc, ma chemise nouée autour de ma taille, me procurer un pantacourt et un débardeur compatibles avec mon sac et mes chaussures - rouges - alors que je porte plus du bleu et que je n'ai plus la silhouette - ni la confiance en moi - me permettant un pantacourt crème.

19 euros 80, direction les twalettes (spacieuses) de la médiathèque pour examiner l'objet du délit.

Une petite tachounette de deux centimètres de long. Venant plus probablement de ma jambe après mon rasage de ce matin.

J'ai passé la journée à me demander si je le mettais sur le blog ou pas puis je me suis dit que ça vous ferait marrer. J'avoue que je suis assez fière de m'en être tirée toute seule. J'ai conduit comme un pied, ma plus mauvaise leçon depuis un mois, mais l'honneur est sauf.

PS : si vous voulez les coordonnées d'un médecin très sympa pour les saignements mal placés, contactez-moi, le mien est une crème.

Le week-end prochain, c'est le bric à brac annuel du village, organisé par l'école au cours d'un week-end festif. Comme tous les grands rassemblements, ça se déroule presque en face de chez nous, dans un grand terrain inconstructible d'environ 1 hectare.

Pour la première fois et pour cause de déménagement, nous allons y participer.

Nous allons tenter d'y vendre diverses choses : livres (je ferai un post exprès), belle vaisselle qui ne nous sert jamais, bibelots divers probablement achetés dans des brics à brac il y a 100 ans avant de nous tomber dessus via héritage, jeux de société - de quoi débarasser les placards. Ma mère a réservé 4 mètres pour 14 euros (emplacements vides).

Nous avons commencé la préparation active la semaine dernière, en faisant du rangement et des tris, découvrant des choses étranges que nous avions oublié posséder... C'est ça avoir une grande maison...

Nous espérons que le temps se montrera beau joueur. Les voisins nous prêtent des parasols car - je cite - soit le soleil tape fort, soit il pleut à verse.

Ma soeur (un mari, 4 enfants) viendra nous donner un coup de main. Son fils de 8 ans va probablement amener des jouets pour se faire quelques sous, sa fille de 6 ans adore jouer à la marchande. D'après ma mère, on va bien s'amuser.

J'ai trouvé mon appart !

La semaine dernière, entre autres actions, j'ai enfin poussé la porte d'une agence immobilière (repérée sur Internet comme étant les moins chers ^^) et pris rendez-vous pour la visite de deux studios mardi dernier. Mardi, un seul était libre ! Résultat c'est le seul que j'ai vu...

Agent immobilier : "Je ne veux pas vous mettre de pression, mais en ce moment, les étudiants (oui, il y a un IUT à Chartres... c'est tout...) cherchent des logements. Pour celui-ci - je ne vous mets pas de pression - j'ai deux autres visites aujourd'hui. Je suis sûre que ce soir il est pris... mais je ne veux pas vous mettre de pression !"

Vendu ! Enfin, loué. 20 m², une vraie salle de bain avec baignoire (O_o), kitchenette américaine ouverte sur la pièce principale (2 m²), deux fenêtres, vue sur une rue calme et sur le grand jardin d'une maison pas loin, 4ème étage avec ascenseur dans une très belle résidence à 10 minutes du centre ville.

Le bail sera signé pour le 1er juillet et je pourrai emménager aussitôt. Dans les faits, ça attendra probablement que mon beau-frère soit disponible pour transporter mes meubles, mais d'ici là (fin juillet) j'installerai un matelas par terre pour m'accoutumer à mon nouveau logement.

Et - le plus important - je suis enthousiaste !

Après la leçon de conduite mardi, c'est allé nettement mieux. A froid, je comprends ce qui s'est passé : réalisation du temps perdu, action, action, tout va bien, week-end, vide... boum.

Ma mère a comparé ça à un soufflé qui retombe ; je pense que l'image la plus adaptée est ce gag de dessin animé où on voit un personnage foncer, arriver à une falaise, courir en l'air quelques pas et réaliser qu'il est dans le vide.

J'ai remonté la pente.

Soleil rouge au soir, beau temps à prévoir

Journée vide, et sans que j'aie rien à faire ce soir ça va nettement mieux. Deuxième fois de l'année. Je pourrais m'y habituer.

Objectivement je suis dans la même situation mais les idées noires sont parties. Tant mieux. J'ai vraiment horreur de ça, surtout quand j'en arrive à le dire aux autres.

Je n'en ai pas parlé à ma mère, et juste échangé trois mots avec une de mes soeurs au téléphone, parce qu'elle lit le blog. Elle n'a pas cherché à en savoir plus (elle n'appelait pas pour ça).

Je n'ai pas envie d'en parler à mes proches. Je ne veux pas les embêter avec ça. Je vois l'assistante sociale demain, ma psy jeudi, je n'ai pas besoin de plus.

Je sais très bien ce dont j'ai besoin : une réussite, quelle qu'elle soit, sur le plan professionnel. La conjoncture n'est pas avec moi.

Est-ce que les diplômes sont si importants ? Mon intelligence, mon cerveau éponge, mon désir de bien faire, ça ne compte pas au moins autant ?

PS : J'ai aussi rendez-vous au Pôle Emploi mercredi.

C'est bien beau de faire son mea culpa et de relancer les actions. Il faut aussi gérer l'énorme baisse de moral qui va avec la réalisation.

A part la conduite et quelques services rendus sur Internet à des gens que je ne connais pour ainsi dire pas, ma vie est vide, totalement vide. Ah, si, la famille. C'est la seule chose qui me retienne. Ça va vraiment mal.

J'ai le sentiment d'avoir gâché ma vie. C'est trop tard pour revenir en arrière. J'ai 30 ans dans un an, pas de boulot, pas d'amis, pas de diplôme en dehors du bac - autant dire pas de diplôme - mon intelligence, mes capacités d'apprentissage sont gaspillées, je ne sers à rien, je ne suis rien.

- Totalement silencieux !
- Réveillez-vous sans déranger les autres !
- Super pour les sourds et malentendants !
- Chouette idée cadeau !

Je dois reconnaître que je me suis un peu laissée aller ces dernières semaines - en fait, à part les leçons de conduite, je ne fichais pas grand chose (oui, je sais, pas bien).

Mise au point avec ma mère : j'ai enfin envoyé cette lettre à une personne haut placée au département culturel de Chartres ; je visite deux apparts mardi ; je me renseigne sur le chemin à parcourir pour devenir traductrice. Croyez-moi, ça va dépoter.