Un tas de choses à vous raconter

Comme l’a bien dit Syven dans son dernier commentaire, mon poignet va mieux. Le repos forcé m’a un peu embêtée, parce qu’il s’est passé pas mal de choses en deux semaines. Je vais donc résumer du mieux que je peux ici.

Tout d’abord, du côté " Boulot ", ça a bien progressé. J’ai décroché une formation – sans diplôme, mais bien vue sur un CV – à Dreux, et j’ai également déniché une chambre en un temps record au Foyer des Jeunes Travailleurs (j’ai appelé le jeudi alors que la commission d’attribution se fait le vendredi, j’ai donc dû remplir un dossier à toute vitesse et rassembler plusieurs pièces administratives que je n’arrivais pas à obtenir, les dernières ont été faxées quelques minutes avant la réunion ! L’adorable secrétaire m’a appelée dès que mon cas a été traité et une chambre accordée. Je serai avec deux étudiantes, ce qui me procurera un petit entraînement social dont j’ai bien besoin).

La mauvaise nouvelle en revanche, c’est que je ne pourrai probablement me connecter que les week-ends. Ça ne me fera pas de mal car je suis en train de devenir accro à l’ordinateur, mais ça signifie que mon rythme de mise à jour risque d’être encore ralenti. Je ferai peut-être comme je faisais quand j’étais étudiante à côté de Versailles, quand j’écrivais encore : écrire sur papier la semaine et taper le week-end.

Le bon côté des choses, c’est que ça va me faire plein de nouvelles choses à raconter.

Le déménagement réveille aussi plein de choses du côté moral, mais je préfère faire une note à part pour ça.

J’ai passé ces derniers jours à imprimer une masse de documents pour un truc qui se passe le week-end prochain. L’imprimante, que je devais nourrir à la main (papier spécial), m’a lâchée deux fois, me sortant même trois de ces feuilles barrées de signes cabalistiques, mélange de lettres, smileys, symboles de cartes et figures géométriques, insultes barbares (U@Ç☺WRYA* !) qui sont l’équivalent, pour les imprimantes, de la fumée qui sort par les oreilles. Ça ne m’était pas arrivé depuis des années ! (La première imprimante familiale, achetée par mon père en 1995, avait mauvais caractère... Celle-là est paresseuse et consomme pas mal d’encre, mais elle est normalement plutôt docile).

Nous gardons encore mes nièces (Jeanne et sa grande sœur) ce soir. Jeanne, à 18 mois, a pratiquement un an d’avance en langage. Sa sœur avait déjà parlé tôt (8 mois), mais elle bat les records ! C’est parfois difficile de se souvenir qu’elle est encore petite. Quand elle réclame ses parents et que je lui répète " Ils reviennent demain, après le grand dodo ", je ne sais pas au juste ce qu’elle comprend, et je ne pense pas pouvoir, comme avec un enfant plus âgé, la distraire par le coup de " Qu’est-ce que tu crois que maman fait en ce moment ? " comme avec ses cousines (Avec la grande de 5 ans, cet été, qu’on gardait alors que les parents passaient une semaine à New York, j’avais décroché un certain succès en lui dévoilant le mystère du décalage horaire).

C’est celle de mes nièces avec laquelle j’ai le plus de contact car comme ses parents habitent à une vingtaine de kilomètres de chez nous et que j’ai passé les deux dernières années à la maison, je me suis pas mal occupé d’elle pendant sa première année. La même chose s’était produite avec l’aîné de mes neveux, dont je suis restée proche. Il vient d’entrer en sixième ! Je suis aussi plus liée avec mon filleul qu’avec ses sœurs et son cousin (l’autre). L’égalité n’existe pas en ce bas monde, ma bonne dame...