Le cerveau est super bien foutu, mais parfois il marche mal

Celle là est de moi ! Les images viennent de Google. J'ai essayé de viser l'aire de Broca (c'était indiqué "speech" sur le schéma)

Comme prévu, voici la note théorique sur le fonctionnement du cerveau.

Je vous ai déjà expliqué - avec les bananes - comment une image peut amener à des idées qui semblent à des années lumières. J'ai aussi parlé, il y a plus longtemps, du filtre qui fait voir tout en gris malgré les efforts qu'on peut faire. Je pense pouvoir conclure le tryptique avec une humble explication de comment une personne tout à fait sensée peut, pendant une dépression, avoir le plus grand mal à raisonner.

Postulat de départ : je viens de déménager à Dreux pour mon boulot. J'ai quitté la maison familiale où je jouissais de tout le confort pour un petit appartement (ça va changer, mais je vous dirai ça un de ces jours, demain si tout va bien) où je dispose de pas mal de confort aussi. Le boulot est plutôt sympa - c'est une grosse avancée pour ma vie professionnelle - je peux m'y rendre facilement en bus, il y a aussi pas mal de commerces, à vue de nez tout va bien.
Pourtant, j'ai passé les deux premiers jours en larmes la moitié du temps, et les deux matinées suivantes ont aussi été assez pénibles. (C., marraine adorée, rassure-toi, ça va bien mieux depuis). Je savais très bien que ma réaction était disproportionnée, mais je n'arrivais pas à m'en empêcher.

En fait - c'est ce que j'en ai conclu - mon cerveau analysait correctement l'information, mais le message buggait en chemin vers la représentation.

J'ai lu je ne sais plus où que le cerveau avait toujours été comparé à une machine. Quelle machine a juste a varié en fonction des progrès technologiques. Ça a été une horloge, un moteur, c'est maintenant un ordinateur (avec plus de neurones qu'il n'y a d'ordinateurs dans la galaxie,ou quelque chose de ce genre).
Le gimmick de représentation de cette note théorique sera un bon vieux fichier pdf. (j'ai pris ce que je trouvais, je ne sais pas ce que ça vaut, l'idée du "nombre" de repas par jour me fait hausser les sourcils. Mais bon, je me suis dit que j'allais prendre un truc que pas mal de gens allaient regarder avec intérêt. Les gens qui n'aiment pas les chats ne doivent pas beaucoup fréquenter mon blog, avec les photos que je mets parfois !)

Vous connaissez tous le format pdf (Portable Document Format) qui permet d'associer images et texte pour une présentation très attractive. Avec un peu de chance (pour moi s'entend), vous avez également tous essayé au moins une fois d'ouvrir un pdf en automatique (double-clic depuis Mes Documents) pour vous retrouver face à ceci :

Attention, big image. Vous pouvez vérifier, c'est bien le même fichier "bon-chat". N'hésitez pas à regarder l'image en détail si vous voulez savoir ce que je fais sur l'ordinateur familial le vendredi soir !

Eh oui, Word n'est pas fait pour ça, ça surprend un peu et ça peut même amener à penser que le fichier est porteur d'un virus. Pourtant, il est intact et il est tout à fait possible de l'ouvrir avec le programme approprié après avoir admiré une avalanche de petits rectangles sur 1157 pages.

Je reprends mon postulat :
- l'information est exacte
- il est possible de la "lire" de la façon communément admise
- mais sans le bon programme (ou avec un programme automatique), ça ne marche pas.

En période dépressive, on abandonne donc Adobe pour passer à Word. L'intelligence est intacte, on peut même, mieux qu'un ordinateur, analyser l'information de façon logique, mais on la ressent de façon anormale. Ça passe avec le temps, avec les médicaments, c'est surtout ça qu'il faut retenir. Et ne pas prendre pour des fous ceux qui fonctionnent en Word. Juste les encourager à télécharger le bon programme.