Ça roule toujours
Les leçons de conduite se poursuivent (35ème aujourd'hui) à raison de trois à quatre par semaine. Les 40 heures prévues seront certainement dépassées, mais c'est avec la bénédiction maternelle et je préfère ne me présenter que quand je serai vraiment prête...
D'après Patrick (et moi-même), je progresse bien, maintenant que je ne laisse plus s'écouler un mois entre deux séries de leçons. La semaine dernière, j'ai roulé pour la première fois à 100 (et même 120, le temps de doubler un camion) sur une 2 x 2 voies, et c'était jouissif ! J'avais l'impression de voler...
Depuis deux-trois séances, nous nous concentrons sur les maneuvres, comme vous le montre ma modeste illustration. Le créneau n'a été abordé qu'aujourd'hui, j'ai encore le temps de me perfectionner... À vrai dire, même avec un modeste petit demi-tour, je galère encore un peu ! J'ai beaucoup de mal à "prendre compte du gabarit de la voiture".
Ne figure pas sur le dessin une maneuvre particulièrement emm.. difficile dont j'ai découvert l'existence sournoise aujourd'hui : le virage en marche arrière. J'arrive encore à tourner (Saint Christophe bénisse les quartiers résidentiels déserts en pleine journée) mais au moment de remettre la voiture droite, en marche arrière toujours, c'est l'affolement complet, je ne vois plus le trottoir, ma voiture se retrouve au milieu de la route, j'ignore totalement dans quel sens tourner le volant, c'est à peine si je connais encore ma droite et ma gauche - c'est l'enfer.
En cause, peut-être pas l'absence totale de capacités spatiales dont sont censées souffrir les femmes - journaux féminins à l'appui - mais sans doute tout simplement mon absence totale d'utilisation des dites capacités... Toujours est-il qu'un examinateur demande ça systématiquement et que je préfère être au point afin de ne pas craindre de tomber sur lui.
Prochaine leçon jeudi. Je vous raconterai.