Au départ, c'était pour me simplifier la vie

Je possède un téléphone portable. Rien de spécial à ça. Quand je l'ai acheté voici trois ans et demi, j'ai pris un forfait B*uygues car c'était le seul qui offrait deux heures par mois. Le temps a passé, je me sers beaucoup moins de mon portable - il n'est même pas rare que je doive le remettre à l'heure parce que je ne l'ai pas allumé pendant dix jours - mais je suis toujours chez B*uyges. J'utilise des cartes prépayées.

Vendredi, ma carte précédente (dix euros) était arrivée au terme de sa courte vie et j'avais prévu d'en racheter une. Suite à la visite au Pôle Emploi, ça m'est un peu sorti de la tête, je pense que vous le comprendrez, surtout que depuis quelques mois ma tête est tellement une passoire que j'en viens à me demander si la coiffeuse n'y aurait pas fait des trous. Bref, me voici donc sans possibilité d'appeler avant le prochain trajet à Chartres (trois jours plus tard) et l'annonce d'un appel imminent de l'assistante sociale (voir post précédent).

Vivons avec notre temps, me dis-je, je vais acheter une carte sur internet, ça doit bien exister. Google est mon ami, ça existe, mais pour avoir le droit de dépenser quinze euros pour quinze jours de communication (en ce qui me concerne, quinze minutes), il faut remplir une foule de formulaires destinés entre autres à prouver que je suis bien un être humain et pas un ordinateur maléfique (parce que les hackers n'ont pas le droit de s'acheter de forfait de portable ?). Et entre autres choses, on me demande mon RIO. Qui sert à changer d'opérateur.

Mais je veux pas changer d'opérateur moi monsieur B*uygues, je veux juste claquer quinze euros pour quinze minutes jours de communication...

Bref, j'irai m'acheter une carte demain. A la gare. Parce que la boutique, là où j'aurais pu avoir des conseils sur une meilleure offre, est fermée le lundi.

Aux dernières nouvelles, l'assistante sociale n'a pas encore appelé. C'est déjà ça.