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Aventures quotidiennes
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17 janvier 2009

Restons zen

col_re

Cette semaine, c’était Paris et me voici donc avec une autre leçon de comportement et d’affirmation. Le sujet de la réunion était la colère, plus exactement comment gérer une personne en colère.

Pitch de départ : pour une raison ou une autre, un ami/parent/collègue de travail se met en colère contre vous, il hurle, frappe sur la table. Vous trouvez sa réaction totalement disproportionnée. Vous commencez à craindre pour le mobilier. Puis pour vous. Vous avez envie de vous enfuir. (Variante : vous vous échauffez vous aussi, et bientôt la montée des décibels alerte la moitié du quartier. Vos amis/famille/autres collègues craignent pour le mobilier, puis pour vous.)

Il est bien entendu que ces deux réactions, la fuite et l’escalade, sont à éviter. La fuite car elle attire encore plus la colère sur vous ; non seulement celle de l’agresseur originel, mais aussi de votre entourage. Et l’escalade mène à toutes les conséquences qu’il est possible d’imaginer.

La réaction à avoir face à la colère est le calme. Oui, je sais, c’est facile à dire comme ça. C’est bien pour ça qu’il faut le savoir à l’avance, pour pouvoir l’appliquer lorsque le cas se présente. Ce n’est pas vraiment le moment de sortir votre manuel de psychologie.

Il faut impérativement amener la personne en face de vous à se calmer, car il est impossible d’arriver à un point correct en hurlant. Vous allez donc sortir une phrase basée sur ce schéma :

- constat

- qualification

- reconnaissance des faits

- dégagement

(sur un ton ferme, mais calme) " Je vois que tu es en colère (var. : très en colère, furieux). Je trouve ta réaction disproportionnée, injustifiée et inadaptée (var. : ad lib, mais toujours plusieurs adjectifs. Ça sous-entend qu’il n’est même pas besoin d’expliquer). Je reconnais que je n’aurais pas dû (ici, insérer ce qui s’est passé, de la façon la plus brève possible) MAIS je ne rentrerai pas dans ta colère. "

Très bien, me dites-vous, mais si mon interlocuteur hurle sans arrêter et ne me laisse pas en placer une ? Là, vous pouvez hausser le ton, pour lui dire simplement le dégagement, en faisant passer le message que tant qu’il hurle, vous ne lui répondrez pas. Puis mettre fin à la discussion et reprendre vos activités.

Cas particulier : un supérieur hiérarchique. Là, les avis divergent. Monsieur V. (le chef du groupe de parole) estime qu’il faut faire profil bas. Un autre psy (André Lelord, je crois) dit dans un livre qu’il ne faut pas hésiter à demander de baisser le ton. Adapter alors le schéma à la situation et exprimer le souhait d’une discussion sur un ton plus calme.

" Si vous êtes patient un jour, vous échapperez à cent jours de chagrin. "
Proverbe chinois

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Commentaires
M
j'aurai vraiment un travail a faire sur moi même, mais je suis incapable de rester zen fasse à qqun qui s'énerve / qui hausse le ton sur moi, en principe j'explose et je deviens pire qu'un pitbull enragé, ou je fond en larme.
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