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Aventures quotidiennes
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20 mars 2008

Aventures à Vannes (attention, pavé en vue !)

BLASON
Les aventures ont commencé à la gare du Mans où le TGV Rennes-Vannes-Auray-Lorient-Quimper était annoncé avec 40 minutes de retard. J'en entends déjà dire du mal de la SNCF ; je signale donc que j'ai déjà fait de nombreuses fois le trajet Chartres-Rennes sans le moindre problème, que je fais toutes les semaines un trajet Chartres-Paris avec un train pile à l'heure et, si je dois en dire encore, que j'ai habité deux ans à côté de Rambouillet, que j'avais une demi-heure de trajet matin et soir et que les problèmes étaient rarissimes. Je faisais donc partie, dans la foule de voyageurs, de ceux qui ne râlaient pas. Bref, le train s'est pointé avec trois quarts d'heure de retard, est allé jusqu'à Rennes (une heure de retard) où, alors que j'espérais me rendormir (le TGV m'endort), on nous apprend que suite aux problèmes mécaniques, le train est supprimé. Assez marrant, soit dit en passant, d'être assis dans un train qui n'existe pas. Bref, nous sommes descendus sur le quai de la gare de Rennes, on nous a distribué des enveloppes pour nous faire rembourser nos billets et un premier TER nous a acheminés tranquillement à Redon où, nous a-t-on juré, un autre train irait jusqu'à Vannes, Auray, Lorient et Quimper. Effectivement, au bout d'une petite dizaine de minutes (râleries, téléphones portables pour prévenir du retard), un train est arrivé ; mais apparemment, la SNCF souffrait d'un léger manque de trains disponibles : nous avions le choix, dans ce train (un Corail qui avait sûrement déjà bien roulé sa bosse - il paraît qu'ils les remplacent...) entre couchettes et sièges inclinables. Départ à nouveau, rigolade intérieure (je l'ai gardée intérieure pour ne pas avoir d'ennuis avec les râleurs) et arrivée à Vannes où j'ai pu poser mes valises avec près de deux heures de retard.
Je venais à Vannes pour passer un concours administratif (une idée de ma psy pour me trouver un travail pas trop stressant... rapport à la garantie de l'emploi. Arrêtez de vous marrer comme ça, chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il a). Concours, donc, une petite soixantaine de postes, 2300 candidats (et des poussières). On nous a répartis dans plusieurs villes et nous, les Vannois d'un jour (certains venaient de Strasbourg ou Marseille...), étions parqués dans le Parc des Expositions.
Hier, donc, je me lève tôt et pars en bus jusqu'au dit Parc (le Chorus, pour les connaisseurs). C'est à l'arrêt du bus que je me rends compte que j'ai oublié ma convocation, qui contient entre autres le numéro de ma section. Tant pis, me dis-je, pas le temps de rentrer à l'hôtel, ils me retrouveront sur les listes... Ce qu'ils me disent effectivement (je précise que j'étais la SEULE sur environ 500 personnes à avoir oublié sa convocation), une fois arrivée sur place.
Sauf qu'ils ne me trouvent pas. Nada. Pas de Marie-Odile M... sur les listes. "Vous êtes sûre d'avoir été convoquée à Vannes ?" Oui oui... On me cherche et on finit par me dire qu'on téléphone à Rennes (qui centralise le truc) dans l'espoir de me retrouver. Apparemment, ça s'annonce mal, je craque et je sors, en larmes. J'arrive à l'arrêt de bus pour le voir me passer sous le nez, prochain bus dans 20 minutes, je m'assois, l'œil morne... Et cinq minutes plus tard, je vois arriver une des surveillantes, haletante : "On vous a trouvée !" La surveillante de la section G avait mal lu sa liste (je l'ai regardée d'un air noir le restant de la journée).
Donc, je le dis ici aux candidats du concours de Rédacteur Territorial 2008 qui ont reçu les sujets avec une demi-heure de retard : oui, c'est ma faute. C'était moi.
J'ai fait de mon mieux mais dans l'état de nerfs où j'étais, je ne pense pas que je serai convoquée pour les épreuves orales.
En guise de conclusion, un message à mes frères et sœurs, mes collègues et aux divers membres de ma famille qui m'ont souhaité bonne chance (ou m...) : la prochaine fois, mettez-y plus de cœur. Ce coup-ci, ça manquait de puissance.

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