Les voisins ont un chat

Ma mère insisterait sans doute pour que je mette bien l'accent sur "les voisins", car madame (oui, c'est une femelle) passe tellement de temps chez nous qu'on jurerait qu'elle est à nous, ou plutôt, connaissant la syntaxe féline, que nous sommes à elle, ce qui est d'ailleurs mon cas, mais passons.
Donc, les voisins ont un chat, dame (le ventre qui pendouille me laisse des doutes sur le qualificatif de 'demoiselle') tricolore, âge et nom inconnu, surnommée La Machine à Câlins pour les raisons que vous pouvez imaginer. Elle est tout le temps chez nous, ce petit schéma vous montrant pourquoi :

Au début, elle ne venait que pour le soleil et restait dans les plates-bandes (c'était il y a plusieurs mois). Elle s'est enhardie à monter sur le perron et, voyant qu'on ne la chassait pas trop (j'adore les chats), a décidé de s'incruster pour de bon. Maintenant, elle squatte le perron ou le jardin pratiquement tous les jours - je pense qu'elle passe plus de temps chez nous que chez ses propriétaires - et va même jusqu'à se vautrer sur le paillasson, collée à la porte, pour profiter du chauffage ! Et on peut passer par dessus elle, elle ne bouge pas une oreille... Même quand ma mère râle (elle n'aime pas trop les chats), rien à faire ! Elle se considère vraiment chez elle. Evidemment, elle a déjà essayé de rentrer dans la maison mais je crois qu'on a réussi à lui faire comprendre que no way, très chère.

Elle adôôôre les câlins. Comme je l'ai dit, j'ignore à peu près tout d'elle, mais je me demande si elle n'a pas d'hérédité Ragdoll : c'est une vraie peluche. On peut la prendre dans les bras, la trimballer... Elle se frotte aux jambes, monte sur les genoux si on s'assoit, vient carrément sur la poitrine si je m'allonge (rare, mais ça arrive - le problème, c'est qu'elle me tourne le dos et que je me retrouve avec sa queue sur le nez. Voilà, je l'ai dit...). Et ronronne comme un moteur.

Je suis le coussin privé de madame et maintenant, quand elle me voit, elle miaule ! Je ne sais pas ce qu'elle raconte, si elle me salue, si elle réclame quelque chose...
J'adore ces câlins autant qu'elle. L'idée qu'un chat me choisisse, ça me paraît un honneur ! Je peux rester comme ça sans bouger pendant un quart d'heure, plus... Si je pouvais, je ronronnerais.
J'ai dû être un chat dans une vie antérieure... j'aime le confort, la chaleur, je suis super difficile à table et je peux dormir douze heures par jour... Et j'ai la manie de frotter mes joues contre mon oreiller ou mes épaules ! Exactement comme un chat... Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que vous voyez ma tête sur une des photos (désolée pour la qualité, au fait ; pas facile de photographier un chat en train de vous faire des câlins). Je cherche à appuyer ma tête contre elle... c'est instinctif !
Si je pouvais, je serais tout le temps avec elle. Y'a pas de mal à se faire du bien...
Mais comme je l'ai expliqué à ma mère hier, si je devais choisir entre le chat et elle, je prendrais elle. Quand même. Accro au félins, mais il y a des limites.

P.S. Je sais, cette note part dans tous les sens. Mais comment mettre des mots sur une passion pareille...

P.P.S. Un petit tour dans mes outils de blogs m'a appris deux choses : 1) Depuis octobre 2007, j'ai eu plus de 500 visiteurs, yay ! 2) Je suis 27ème en résultat de recherche Google pour "j'ai une aventure avec mon beau-frère". Jusque là, je n'avais eu que des choses dont je parlais vraiment sur mon blog, genre "un bon psy sur Bordeaux" (ma belle-sœur, mais je suis biaisée), "remboursement IDTGV" (bon courage), "patron couture" (désolée, pas ici, mais il y a des tonnes de très bon blogs). Je rappelle que le sujet principal de ce blog est la vie avec une phobie sociale... Enfin bon, si je peux rendre service à des gens...

Comments

[Syven]

Je suis bien d'accord, c'est un honneur d'être choisi par un chat (même si c'est un gros crado comme le mien).

:D